La plume dorée
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 Rêve

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Angelot
Lecteur
Angelot


Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 28/03/2005

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MessageSujet: Rêve   Rêve EmptyDim 3 Avr - 10:18

Je me trouvais seule dans une cours d’école, immense et déserte. Je tentais d’hurler, mais aucun son ne semblait sortir de ma bouche. Je m’assis sur le sol froid pour attendre la fin de ce qui semblait être une journée normale. Là, une foule de corps apparut, je n’osais me lever par peur qu’elle ne disparaisse. Il y avait, au milieu de cette foule, une silhouette étrange. Elle était immobile et semblait être de noir vêtue. J’avais l’impression de la connaître, et ce depuis toujours. Elle finit par bouger. Elle venait, petit à petit, tout doucement, vers moi. Je ne sais pourquoi, mais je pris peur alors qu’elle était quasi à mes côtés.

Ma curiosité prit le dessus et je me retrouvai allant à sa rencontre. Nous étions très proches lorsque notre marche fut stoppée. La silhouette portait un masque et me donnait l’impression de vouloir dissimuler son vrai visage. Je m’avançais vers elle pour le lui enlever. Mon acte ne fut pas interdit. Une fois ce geste accompli, je lâchais le masque qui tomba sur le sol dans un immense fracas pour se briser en deux. Mon corps fut comme tétanisé, la peur m’empêchait de bouger quoi que ce soit et me força à observer ce visage. Ce visage était creusé par le temps mais également meurtri par la vue du sang coulé et d’un nombre innombrables de vie perdues.

Cet être possédait un visage effrayant et à cette vue, je poussais un cri. Tout d’un coup, je vis comme de petites étoiles qui coulaient sur les joues, en regardant, je m’aperçus que c’étaient des larmes. Je compris alors que cet être ne me voulait aucun mal mais au contraire, voulait me dire quelque chose. Ses yeux, couleur rouge sang, me fixaient et me dévisageaient. Nombreuses ont été mes tentatives pour le faire parler. Mais en vain. Toutes échouèrent, il semblait déterminé à ne rien vouloir dire. Il donnait l’impression de lire en mon âme comme il lirait un livre. Une chaleur maternelle m’entoura et me fit presque tombé dans l’inconscience, mais l’énigme qui m’était imposée m’obsédait et je restais éveillée.


Je vis alors sa bouche s’ouvrir pour me dire ces mots :
« Sache jeune fille, que malgré mon hideuse apparence, je suis moi aussi un être doué de sentiments.
Tu as réussi à déceler mon passé à travers mon visage. Et tu as raison de penser que j’ai commis des actes impardonnables. J’ai pris et j’ai brisé un grand nombre de vie, trop grand à mon avis.
Ce n’est qu’en te voyant, que ces souvenirs ont ressurgi de nulle part.
Tu dois te demander pourquoi tu me rappelles ces souvenirs, n’est-ce pas ? »

J’effectuais un mouvement de la tête de façon qu’il comprenne que ma réponse était affirmative.
Un sourire éclaira son visage et il me dit :
« Tu ne le sauras qu’en temps et en heure voulus, pour l’instant, une autre mission t’attend, suit-moi s’il te plaît. »

Je ne comprenais pas de quoi il parlait. Une mission, des souvenirs, tout cela était confus pour moi. Mais je le suivais sans crainte. Tout d’un coup, je sentis le sol se dérober sous mes pieds. Je regardais autour de moi, nous étions toujours dans cette école. Lorsque je regardais sous mes pieds, je ne voyais qu’un immense vide. Il était trop tard lorsque je me rendais compte de ce qui se passait. Je tombais d’une hauteur imposante et je n’apercevais pas le fond. Puis, je fus rejointe par l’homme. Il me regardait et rigolait. Cela semblait l’amuser.

Il changeait d’apparences comme il voulait. Lorsque je voyais apparaître le fond, je m’apercevais que des corps jaillissaient. Une fois arrivée, je me rendis prêt des corps. Il y avait tout d’abord celui de ma mère, puis ceux des amis, et enfin le mien. Je ne comprenais plus rien. Mon corps était là, pourtant, il me semblait que j’étais bel et bien vivante. Je sentais la colère et la peur monter en moi, je me retournais et je voyais l’homme, ricanant si fort, que l’on devait l’entendre à plus de 20km.

Cette colère commençait à prendre le contrôle de mon corps. Je fusillais l’homme du regard comme si j’allais le tuer. Il rigolait toujours, mais de plus en plus fort comme si toute cette confusion était son œuvre. Là, j’eus l’impression d’être l’unique responsable de tout ceci. Je m’agenouillai alors et commençai à pleurer. L’homme cessa de rire et me regarda. Il comprit alors que j’avais compris autre chose que ce qu’il fallait comprendre.

Il me fit relever la tête, me regarda dans les yeux et me dit :
« Tu n’es pas la responsable de tout ceci. L’unique responsable est ta peur de l’inévitable. Sache que tu n’es pas dans la réalité. Ceci n’est qu’un rêve, alors cesse de pleurer. »
Je ne voulais pas le croire, mais je cessais tout de même de pleurer car je compris que ce ne serait certainement pas ça qui ferait ramener ceux que j’aime. Je regardais sans cesse autour de moi pour tenter de trouver une issue. Rien à faire, j’avais l’impression d’être dans un tube.

L’homme, lui, ne bougeait pas et me regardait faire. Il semblait vouloir attendre que je me sois calmée pour me parler. Une fois calme, l’homme vint vers moi et me dit :
« Tu n’es pas ce que tu penses être. Tu n’es pas faite pour être populaire. Même si tout ton lycée te connaît, ce n’est pas pour la personne que tu es réellement mais pour celle que tu voudrais être.
Moi je voulais être un héros en allant combattre pour mon pays, malheureusement la guerre a eu raison de moi et mes supérieurs n’ont pas jugés nécessaires de me décerner une médaille pour tout ce que j’avais accompli. Maintenant, je suis maudit à jamais et j’erre dans les rêves des gens comme toi pour les secourir. »

Tout commençait à s’éclaircir pour moi. Mais il était trop tard et je tombais à nouveau dans un trou. Celui-ci sans fin. Je me réveillais face contre terre, j’étais tombée de mon lit. J’avais donc bel et bien rêvé et je devais devenir ce que j’étais réellement.
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