En ce doux début d’hiver, je marchais doucement dans les bois. Je marchais doucement pas pour apprécier la nature que ce dépouillement de sont manteaux de verdure mais pour me changer les idées. Comment cela avait-il pu arriver, pourquoi un bébé était-il mort? Mon futur petit cousin était mort comme sa, pouf!! Son cœur avait cesser de battre tout juste un mois avant sa naissance. J’avais beau être triste je ne pouvais m’empêcher d’être fâcher contre un monde si injuste. Tout en continuant de marcher, je continuais a ruminer ces sombres pensées. Au bout d’un moment, je m’aperçu que j’étais arrivé proche d’un cours d’eau que je ne connaissais pas. Curieux, je remarquai que la forêt était plus verdoyante autour de moi, le ciel semblait dégager de tout nuages et de douces odeurs arrivaient a mes narines. Soudain, je vis un vieillard qui s’appuyait sur une canne fait de bois poli. Il paraissait aussi vieux que les arbres des alentours, le seul traits qui ne fonctionnait pas avec le personnage était des yeux qui semblait pétillant de vie. Je m’approchai prudemment et lui demander si il voulais que je lui prête mon manteau. Il me répondit qu’il était bien et que c’état gentil de ma part de lui avoir proposer. Il me demanda alors si je voulais marcher un bout de temps avec lui. J’acceptai car je me dit que cela me changerais les idées. Tout en marchant, il me raconta qu’il était dans cette forêt depuis très longtemps. Me sentant en confiance et en me disant que ce vieillard pourrait peut-être me répondre je lui demander pourquoi Dieu prenait t’il les bébé a la naissance sans leur laisser une chance de vivre. L’homme me regarda dans les yeux un moment et me répondit que Dieu lui même ne pouvait le savoir car la mort n’est pas la fin de la vie mais juste une étape et qu’au bout du compte tous se retrouvaient. Je me senti mieux après cette réponse et nous continuâmes a marcher pendant quelques heures. Rendu a l’orée des bois, le vieillard me souhaita bonne route et s’en retourna dans les bois. Sur le chemin du retour la vie me sembla moins triste car j’avais compris une chose de ma rencontre avec le vieil homme. Peu importe ou me guiderons mes pas, j’aurai toujours quelqu’un qui se tiendra a mes cotés pour m’aider.